Aller au contenu

Règlement sportif CANI NINJA 2024

PREFACE

Le règlement sera appliqué sur la totalité du « site de course ». Le « site de course » est constitué de :

  • Zones de Contrôles (vétérinaire, matériel, retrait des dossards, briefings, contrôle puce RFID, etc.),
  • Zones d’appel des concurrents (pour mise en ordre des départs),
  • Zone de départ,
  • L’ensemble du parcours (environ 5km)
  • Zones d’arrivée + Zones de délestage (points d’eau, ravitaillement…).

Sont exclus du « site de course » :

  • Le « Village » (exposants, point rencontre, buvette, points de vente, repas, etc.),
  • Zones dites « dortoir » ou campement (Zone Camping-car, Caravane, Tente, hébergements, etc.),
  • Zone d’échauffement,
  • Zones « parking »

1. PARTICIPATION

1.1 Les chiens

1.1.1 Sont admis à participer, tous les chiens sans distinction de race et de pedigree (sauf chien de catégorie 1), âgés de 12 mois, au moins, le jour de l’épreuve de la course d’obstacle CANI NINJA. Selon les lois en vigueur, les mineurs ne sont pas autorisés à conduire un chien catégorisé. Selon les lois en vigueur, les chiens de première catégorie ne sont pas admis.

1.1.2 Tous les chiens participants à une course doivent être obligatoirement vaccinés contre la rage, la parvovirose, la leptospirose, la maladie de Carré et la toux du chenil.

Tous les chiens doivent être vaccinés contre les maladies citées précédemment dans les 12 mois ou tout autre délai selon les modalités définies dans les RCP des vaccins (Résumé des Caractéristiques
du Produit:informations essentielles desmédicaments mis sur le marché : nom, composition, forme, etc.), et dans tous les cas, au moins 21 jours avant la course dans le cas de primo-vaccination (voir les risques de ces maladies au chapitre 19). Ce délai peut être raccourci en suivant les RCP de certains vaccins dans certaines conditions (ex : 72 h pour certains vaccins contre Bordotella Bronchiseptica selon RCP). Si le vétérinaire de course suspecte fortement une maladie contagieuse sur un chien présent sur le site de course, ce chien devra quitter les lieux immédiatement.

1.1.3 Tous les chiens devront être identifiés (puce RFID, tatouage).

1.1.4 Il peut être demandé de réaliser un examen physique des chiens par un vétérinaire de course avant le départ de la course, pour que ceux-ci soient autorisés à courir.
Les concurrents participant aux épreuves avec des chiens de deuxième catégorie devront dans un même temps soumettre leur muselière à l’avis du vétérinaire et au juge de course qui valideront sa conformité à l’utilisation lors de la course.

1.1.5 Tout chien de deuxième catégorie devra être en règle avec la législation à savoir que son propriétaire, lors de son inscription et/ou sur site, devra présenter :

  • La copie de l’attestation d’assurance Responsabilité Civile,
  • Le permis de détention,
  • Le certificat antirabique ou le carnet de vaccination Européen à jour,
  • La muselière telle que décrite au chapitre 16 (cf. tableau des pénalités : art. 20.13).

1.1.6 Les Organisateurs peuvent interdire l’inscription du chien pour raison valable. Le concurrent concerné se verra notifier les raisons de cette interdiction.

1.1.7 Ne seront pas admis à participer le jour de l’épreuve, sous contrôle vétérinaire :
1.1.7a Les chiens malades, blessés, affaiblis ou présentant un état physique incompatible à la discipline.
1.1.7b Les chiennes gestantes ou allaitantes.
1.1.7c Les chiens en situation de handicap, sauf autorisation par un certificat de santé vétérinaire.

1.1.8 Les chiennes en chaleur pourront participer à l’épreuve à condition qu’elles partent en fin de course. Les propriétaires de chiennes en chaleur devront veiller à rester raisonnablement loin des axes de passage principaux. Ils devront signaler leur chienne en accrochant un ruban rose bien visible à la laisse de leur chienne.

1.1.9 Un chien ou une chienne ne pourra effectuer qu’une seule course par jour.

1.1.10 En cas d’accident ou d’incident survenu avant qu’un chien n’ait pris le départ officiel de la course dans laquelle il est inscrit, celui-ci pourra être remplacé à condition que le substitut corresponde aux règles édictées dans les règlements sous condition de l’accord de l’organisation avec la modification du listing des inscrits / départs.

1.1.11 Sur demande de l’organisation ou pour canaliser certains chiens non catégorisés (joueurs ou excités), le départ sera autorisé avec le
port d’une muselière (validée FFSLC). Celle-ci pourra lui être retirée dans les 400m qui suivent le départ de la course.

1.2 Les concurrents

1.2.1 La pratique du sport canin unissant un seul chien et un humain dans un même effort dans le
cadre de la course d’obstacles CANI NINJA est ouverte à toute personne, sans distinction de nationalité, ayant l’aptitude médicalement reconnue à l’effort physique.

1.2.2 Inscription des compétiteurs en situation de handicap : Le compétiteur en situation de handicap pourra bénéficier d’une aide permanente pendant la compétition. Le binôme ne devra en aucun cas gêner les autres concurrents. L’organisateur, en accord avec le juge principal, pourra accepter de faire partir le compétiteur à la place éventuellement demandée par ce dernier.

Le trinôme handisport se compose de : 1 coureur handisport, son chien et 1 guide. L’athlète handisport pourra (ou non), selon sa convenance, porter un brassard « handisport ». Son guide devra porter la chasuble « GUIDE » fournie par son binôme, afin d’être facilement identifié par les autres coureurs (le guide ne paie pas son inscription à la course).

Position du guide : Le guide doit toujours rester derrière le chien, avec une possibilité d’être relié (ou pas) avec le coureur en situation de handicap. S’il est relié, cela pourra être par une cordelette au niveau de la main ou par un lien entre baudriers. Le guide pourra graviter autour de son partenaire et du chien mais tout en restant impérativement derrière ce dernier. En cas de passages étroits ou très technique (forte descente, par exemple), le guide pourra se placer de la façon qu’il souhaite, éventuellement devant le chien, afin de mettre au maximum en sécurité son binôme. Dès la difficulté passée, le guide reprendra sa position. Le coureur est le seul à être relié au chien.

Communication entre les humains et le chien : Le compétiteur handisport donne les ordres au chien. Le guide intervient s’il y a un danger imminent. Le guide donne les indications au coureur : la direction à prendre, les obstacles au sol ou les branches en l’air, l’état du terrain, etc.

1.2.2a Le port d’oreillettes audio phoniques, de casque à conduction osseuse ou tout autre appareil sonore (hors appareillage d’aide auditive) est interdit, pour des raisons de sécurité.

1.2.3 Un certificat médical de non-contreindication à la pratique du Canicross et de la course d’obstacles en compétition de moins d’un an est obligatoire pour tout participant.

Toutefois, les licences sportives, pour un sport ou une activité identique délivrées sur présentation d’un certificat médical, dispensent la présentation dudit certificat (article L231-2-1 du code du sport) limitées aux seules licences de triathlon, cyclisme et course à pied. Cette règle s’applique aux guides et/ou accompagnants (ex : pour les mineurs). Le certificat médical devra être envoyé à l’organisateur via le questionnaire dédié.

1.2.4 L’inscription des concurrents mineurs (en dessous de 18 ans) devra être cosignée par les parents ou les tuteurs. L’âge minimum requis est de 7 ans. Par leur signature, ils reconnaissent qu’ils estiment que le concurrent mineur est capable de participer à la compétition. Un adulte tuteur responsable désigné devra accompagner le mineur tout au long de la manifestation, course d’obstacles comprise.

Pour concourir à la CANI NINJA, les mineurs (de moins de 18 ans) doivent présenter une autorisation écrite de leurs représentants légaux.

Pour les mineurs (< 19 ans), la participation ne pourra être autorisée qu’aux conditions d’accompagnement suivantes :

  • L’accompagnateur doit être âgé de 16 ans minimum révolu le jour de la course et justifier d’un certificat de non-contreindication à la pratique du canicross en compétition ou d’une licence valide.
  • L’accompagnement sur la totalité du parcours, est obligatoire.
  • L’accompagnateur d’un enfant pourra être relié, ou pas, au chien. L’accompagnateur, attaché au chien, devra justifier d’un matériel conforme, incluant une distance de longe de sécurité de 50 cm plus longue que celle de l’enfant, lui permettant de contrôler, à tout instant, l’animal.
  • L’accompagnateur ne peut tenir la main del’enfant que s’il y a un risque immédiat de danger pour celui-ci.
  • Cependant la course étant celle de l’enfant, l’accompagnateur (attaché au chien ou non) devra être placé en permanence en arrière de l’enfant et ne pas intervenir sur les ordres à donner au chien sauf pour des raisons de sécurité.
  • L’enfant devra aussi être relié au chien avec l’équipement en vigueur.

1.2.5 Catégories :

  • Moins de 18 ans
  • Adulte Femme (de 18 à 99 ans)
  • Adulte Homme (de 18 à 99 ans)

1.3 Les propriétaires de chiens

1.3.1 Est considéré comme étant le légitime propriétaire d’un chien, celui dont le nom figure à
ce titre sur la carte d’identification (CERFA N° 50- 4447 du ministère de l’Agriculture et selon les
directives du décret N° 91-823 du 28/08/91, contrôlées et gérées par la Société Centrale Canine).

1.3.1a Celui-ci est tenu de faire en sorte que l’animal lui appartenant soit en conformité avec
la législation en vigueur en fonction de sa catégorie, et doit être en mesure de le justifier.

1.3.1b Le compétiteur est pénalement responsable des dommages occasionnés par
l’animal, même si celui-ci ne lui appartient pas (article 1385 du code civil).

1.3.1c Il est conseillé aux propriétaires de s’assurer qu’ils sont bien couverts par une assurance responsabilité civile pour les dommages que pourrait commettre leur chien.

1.4 Les Inscriptions

1.4.1 Dans le souci de soulager le travail des organisateurs, tout participant devra s’inscrire avant la date de l’épreuve via le site https://boutique.cani-ninja.fr/

1.4.2 Les licenciés aux fédérations étrangères affiliées à l’ICF (International Canicross Federation) doivent avoir un certificat médical rédigé ou traduit en français.

1.4.3 Les concurrents non licenciés présenteront :

  • Un certificat médical en règle (apte aux sports en compétition) ou une licence sportive (avec certificat médical) valide.
  • Le matériel de Canicross au retrait du dossard (harnais, longes, baudrier).

1.4.4 Un dossard numéroté sera fourni par l’organisation. Le conducteur doit fixer son dossard sur son front d’une manière visible pendant toute la durée de la course.

2. La course d’obstacles

2.1 Les départs

2.1.1 Les départs de la CANI NINJA se font en départ groupé ou départ groupé par vague. L’ordre des départs est porté à la connaissance des concurrents, par affichage sur le panneau officiel et par mail au plus tard la veille de la course.

2.1.2 La ligne de départ doit être clairement matérialisée au sol.

2.1.3 Quel que soit le type de départ, les concurrents doivent se présenter avec l’équipement
réglementaire et leur(s) dossard(s) bien visible(s).

2.1.4 Le compétiteur et le chien attendent avant la ligne de départ, jusqu’à ce que le signal de départ soit donné. Seule la ligne de départ sera la référence.

2.1.5 Les participants ne pourront se présenter sur la ligne de départ que sur ordre du starter.

2.1.6 Tous les concurrents attendront avant la ligne de départ.

2.1.7 La responsabilité d’être à l’heure à son départ de course incombe au compétiteur.
Tout concurrent qui manque son départ pourra partir sur ordre du starter. Son temps chronométré commencera à son heure théorique de départ.

2.1.8 Tout concurrent se présentant sur la ligne de départ sans dossard ne sera pas autorisé à prendre
le départ.

2.2 En course

2.2.1 Le chien sera en permanence attaché au concurrent, par une ligne avec amortisseur.

2.2.2 Le chien devra être en permanence devant le participant. Il est strictement interdit de tirer le chien, sauf pour le remettre dans le sens de la course (changement de direction, dérobade,
inattention due à l’environnement immédiat tel chien de spectateur, passage de gué…).

2.2.3 Si un chien n’est plus apte à courir ou refuse d’avancer pour quelque raison que ce soit, le
coureur n’est pas autorisé à finir l’épreuve. Le concurrent pourra porter son animal sur certains passages (pour l’aider à franchir certaines zones ou pour affronter une phobie).

2.2.4 Tout participant doit demander, au concurrent qui le précède, le passage en exprimant le souhait
à haute et intelligible voix (avec le mot « PISTE »).

A l’annonce « PISTE », le concurrent rattrapé et son chien doivent rester du même côté de la piste
mais le concurrent rattrapant ne devient pas prioritaire pour autant.
Si le terrain et l’espace s’y prête, le concurrent rattrapant peut envisager un dépassement, à
condition de ne pas mettre son binôme en danger ou le binôme qui le précède.

Le concurrent dépassé ne peut s’opposer et doit faciliter cette action et, si nécessaire, il empêchera
son chien d’importuner ses congénères en sautant sur le chien dépassant en le tenant par le collier ou
le harnais et/ou en raccourcissant la ligne de trait. La non-application de cette consigne entraînera des sanctions.

2.3 Les arrivées

2.3.1 Le pointage se fait lorsque le museau du chien franchit la ligne d’arrivée matérialisée au sol.

2.3.2 Chaque concurrent doit couvrir l’intégralité du parcours tel qu’il a été établi par les organisateurs.

2.3.3 L’équipage doit franchir la ligne d’arrivée relié par la ligne de trait.

2.3.4 Le coureur qui a franchi la ligne d’arrivée doit dégager cet espace et s’arrêter plus loin que la ligne de chronométrage.

2.4 Général

2.4.1 Excepté les personnes désignées comme officielles sur l’épreuve, les personnes circulant sur
les abords du parcours devront être à l’arrêt lors du passage des concurrents.

2.4.2 Pour des raisons de sécurité, il ne doit plus y avoir de concurrent sur le parcours ¼h avant le début de la première épreuve.

2.4.3 Il n’y aura pas de reconnaissance avant le départ de la course.

3. Matériel

3.1 Tout participant devra posséder un matériel entièrement conforme et adapté à chaque discipline.
3.2 Sont interdits, sur le site de course : le collier étrangleur, le collier de dressage (dit électrique) et le collier à griffes.

3.3 Matériel de Canicross

3.3.1 En Canicross, l’usage de chaussures de cross (munies de pointes), de chaussures munies de
crampons métalliques ou toute semelle présentant un danger pour le chien est strictement interdit en toutes circonstances. L’usage de chaîne à neige est toléré sous réserve qu’elle ne soit pas coupante ou présentant un risque pour le chien. Le juge de course doit faire une vérification de ce matériel et l’autoriser, ou non, en fonction du risque.

3.3.2 La laisse ou longe avec amortisseur d’une longueur totale, en extension, comprise entre 1,5
mètres minimum et 2 mètres maximum, est obligatoire. La mesure se fait au niveau de la taille du conducteur jusqu’à la base de la queue du chien.

3.3.3 Le harnais du chien : ce harnais de traction devra être confortable afin de ne pas blesser
l’animal. Il devra être adapté à sa morphologie, à savoir :

  • Ne comprimer ni la cage thoracique ni la trachée.
  • Ne pas entraver le mouvement des épaules.
  • Sont proscrits tous les harnais de type travail, les harnais de type norvégien ainsi que les harnais anti-traction (tout harnais présentant une attache au niveau du poitrail).
  • L’organisateur peut refuser un harnais conforme, s’il estime qu’il n’est pas adapté au chien (trop petit, abîmé…).

3.3.4 Au choix, le coureur devra également porter une ceinture abdominale d’une largeur de 7 cm
minimum ou une ceinture sous-cutale (type baudrier) ou un cuissard avec ceinture intégrée.

3.3.5 Tout concurrent devra mettre son matériel en conformité avec les précédents paragraphes pour pouvoir prendre le départ.

3.3.6 Tous les chiens nécessitant une muselière (chiens de catégorie 2 ou chiens « réactifs » /
« perturbateurs ») pourront prendre le départ. Il devra s’agir d’une muselière adaptée, permettant au chien d’ouvrir la gueule, de sortir la langue, haleter, de se désaltérer, tout en gardan sa fonction sécuritaire (voir : les muselières préconisées).

4. Distances / Températures

4.1 Quelles que soient les conditions de course, de températures, un concurrent inscrit a la possibilité de ne pas courir s’il estime que son chien ne supportera pas la chaleur ou le froid.

5. Ethique sportive

5.1 Comportement

5.1.1 Tout sportif doit adopter, en toute circonstance, un comportement digne de l’éthique
qu’il revendique. Ayant de surcroît connaissance de la réglementation propre à cette discipline, il se
doit et s’engage par le fait de son adhésion d’entretenir constamment un esprit sportif particulier, compte tenu de la responsabilité engagée vis-à-vis de l’espèce canine et du respect qui lui est dû. Toute manifestation personnelle contraire à cette règle morale, pouvant nuire à la réputation du sport canin en général, notamment sur quelque organisation canine que ce soit, pourra entraîner des sanctions pour les concurrents et l’interdiction de participer à d’autres épreuves CANI NINJA.

5.1.2 Tout concurrent est responsable du comportement de son chien sur le site de course.

5.1.3 Durant la course le concurrent devra rester maitre de son animal et devra tout mettre en œuvre pour
que celui-ci ne perturbe pas la course des autres.

5.1.4 En cas de contestations des résultats ou protestations, celles-ci devront être écrites, signées et déposées auprès de l’organisation. Apporter les preuves et laisser l’appréciation à l’organisateur après enquête. Sa décision finale n’est pas contestable. Les participants auront 30 minutes, après affichage provisoire des résultats, pour contester. Après ce délai, la contestation n’est plus possible et les résultats seront définitifs.

5.2 Respect de l’animal

5.2.1 Tous les coureurs sont responsables du bien-être de leurs chiens.

5.2.2 Les mauvais traitements aux chiens avec ou sans instrument sont interdits.
Si un concurrent inflige un mauvais traitement à un chien, sur le site de course, il sera interdit de finir la course et exclus du reste de la manifestation.

5.2.3 Les bénévoles de terrain doivent signaler tout abus et le notifier sur le rapport de l’organisateur.

5.2.4 Dans la mesure du possible, le nom du chien sera toujours associé à celui du maître.
Lors de la remise des prix, sous réserve de l’acceptation par l’organisateur, et à condition que l’environnement s’y prête, le chien sera présent.

5.2.5 Refuser que son animal se désaltère sur un point d’eau ou point d’eau naturel sera pénalisé, sauf si le
maitre propose à son chien un autre moyen d’hydratation, dans la zone dédiée (gamelle personnelle et eau personnelle).

6. Prévention vétérinaire

6.1 Risques liés à la chaleur

Faire courir un chien dans un environnement chaud peut avoir des conséquences désastreuses, immédiates
ou différées. Tout le monde connait le coup de chaleur : la température interne du chien monte tellement qu’il ne peut plus la faire diminuer par les moyens dont il dispose, notamment le halètement. Un coup de chaleur
peut se produire très rapidement et la sensibilité d’un chien est complètement individuelle et peu prévisible. Un effort en environnement chaud peut aussi avoir d’autres effets sur l’organisme du chien, notamment ce qu’on appelle une alcalose respiratoire (baisse de la pression de CO2 dans le sang), due à l’hyperventilation. Cette alcalose respiratoire peut être responsable d’une baisse de la perfusion cardiaque, ou d’états de grande faiblesse notamment. Normalement, cette alcalose n’est que transitoire mais elle peut être dangereuse. Par ailleurs, l’organisme du chien peut parfois mettre plus d’une journée à retrouver son équilibre. Chaque chien est différent et certains supporteront mieux la chaleur que d’autres. Cependant, il faut bien garder à l’esprit qu’un exercice en environnement chaud peut avoir des conséquences délétères non perceptibles par le propriétaire. Selon Dominique Grandjean, vétérinaire directeur de l’unité de médecine de l’élevage et du sport à l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort et colonel à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris en charge des équipes cynotechniques, à partir de 21°C, on sort de la zone de confort thermique du chien et il faut être vigilant.
Référence : Alexandre Costes, Impact de la chaleur sur le travail du chien de canicross, thèse de doctorat
vétérinaire, 2010, Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort. http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=1355

6.2 Vaccinations

Maladies contre lesquelles il est obligatoire de vacciner les chiens de sport :

6.2.1 MALADIE DE CARRÉ

C’est une maladie très contagieuse, due à un Morbillivirus, qui touche des chiens de tout âge. Le virus est inhalé par voie respiratoire, soit directement à proximité d’un chien malade, soit par l’intermédiaire des vêtements ou des chaussures du propriétaire, s’il a été en contact avec un animal infecté. La propagation
du virus est très rapide, au sein d’un effectif de chiens non vaccinés. Les symptômes sont variés, avec une fièvre, un jetage oculaire et nasal purulent, de la toux, des vomissements et de la diarrhée, et en fin d’évolution, des symptômes nerveux (spasmes musculaires, paralysie). Les traitements sont peu efficaces une fois la maladie déclarée, et l »évolution est généralement mortelle dans les 2 à 4 semaines suivant l’infection. Le vaccin contre la maladie de Carré est inclus dans tous les protocoles vaccinaux classiques chez le chien. Il est très efficace pour prévenir la maladie.

6.2.2 PARVOVIROSE

Il s’agit d’une maladie très contagieuse due, comme son nom l’indique, à un parvovirus. Celui-ci se transmet très facilement, essentiellement par les selles ou le milieu extérieur dans lequel il est très résistant (jusqu’à cinq mois). Les jeunes chiens sont particulièrement sensibles, ainsi que certaines races, comme les rottweilers. La parvovirose se traduit chez le chien par une diarrhée et des vomissements hémorragiques extrêmement sévères, et un effondrement de l’immunité (pancytopénie), conduisant souvent à la mort de l’animal en quelques jours, voire en quelques heures. Le vaccin est généralement très efficace.

6.2.3 TOUX DU CHENIL

La « toux de chenil » (ou trachéobronchite infectieuse canine) est due à de nombreux agents pathogènes
(virus, bactéries), qui agissent seuls ou en association. Néanmoins, les agents les plus fréquemment rencontrés sont le virus parainfluenza de type 2 et l’adénovirus de type 2 et la bactérie Bordetella
bronchiseptica. Cette maladie se caractérise par une trachéobronchite (toux forte et fréquente), souvent bénigne et guérissant spontanément, mais pouvant évoluer vers une atteinte pulmonaire grave. La transmission entre chiens se fait par les sécrétions respiratoires de l’animal infecté, qu’il soit malade ou
visiblement sain. Elle peut être directe, lors de contacts de toux, d’éternuements, ou indirecte, par l’intermédiaire de gamelles, des mains, des vêtements. L’agent infectieux est parfois très résistant dans le milieu extérieur, ce qui favorise la contamination. Deux types de vaccins sont disponibles (l’un sous cutané et l’autre intranasal). La vaccination permet une forte réduction des signes cliniques et de l’excrétion virale.

6.2.4 RAGE

Maladie virale, la rage est transmise (morsures) aux animaux sauvages et domestiques ainsi qu’à l’homme
par la salive des animaux contaminés. Le chien contaminé change de comportement. De sociable, il devient agressif et vice versa. Avec la progression de la maladie, il se met à mordre les animaux, les hommes et les objets. Des changements de la voix surviennent : le chien est frappé de sialorrhée (sécrétion exagérée de salive), de paralysie pharyngolaryngée et des mâchoires et ne peut donc plus déglutir. En phase finale, on observe une paralysie progressive avec des convulsions suivies de la mort de l’animal.

La vaccination et l’identification sont obligatoires :

  • Pour se rendre à l’étranger
  • Pour l’introduction ou la réintroduction en France de tout carnivore domestique
  • Dans certains autres cas : animaux soumis à la loi sur les chiens dangereux.
    La France étant indemne de rage, l’obligation de vaccination antirabique des lévriers engagés dans les courses publiques et des carnivores domestiques dans les campings, centres de vacances, exposition ou tout lieu de rassemblement est supprimée. De plus, il n’est plus nécessaire de vacciner contre la rage les chiens et chats voyageant en Corse, en départements d’Outre Mer (Réunion, Martinique, Guadeloupe) hormis la Guyane. Pour les pensions et chenils, il faut s’adresser directement au professionnel.
    On ne peut légalement vacciner que les animaux de plus de trois mois. A l’issue de la première vaccination, un délai pour la validité de cette vaccination est nécessaire, il est maintenant de 21 jours après l’injection.